En effet, les végétaux présents sur les parcelles forestières sont consommateurs d’eau et de minéraux tout comme le pin, il y a donc concurrence.
En les broyant, nous faisons d’une pierre deux coups, nous réduisons la concurrence et une fois broyés, les végétaux anciennement présents se décomposent et reminéralisent les sols au bénéfice des pins maritimes.
La végétation herbacée et arbustive peut, en cas d’incendie, nourrir les flammes et donc renforcer un feu de forêt.
La réduction de cette végétation permet donc de ralentir un incendie et donc potentiellement de sauver des hectares de forêt.
Généralement associé par deux en tandem, cet outil est incontournable dans les landes.
Rustique, solide et économique, il permet de hacher grossièrement la végétation.
Plus complexe, cet outil se destine à des végétations denses voir ligneuses. Il permet un résultat mieux fini.
Le nettoyage de parcelles au croque-souches, au broyeur lourd ou aux rouleaux landais débroussailleurs.
En lande humide, l’excès d’eau peut nuire au développement des pins voire les faire mourir et peut également empêcher l’accès au engin forestier sur une parcelle. L’assainissement n’est pas à négliger.
Souvent, les réseaux de fossés sont déjà existants et ne demande qu’à être entretenu.
Il s’agit d’une opération visant à fracturer localement un sol afin d’y créer une perméabilité et ainsi favoriser un enracinement plus profond des arbres plantés. À privilégier dans les parcelles à alios affleurant.
Plantation de pins maritimes
Plantation de feuillus
Mise en place de protections gibier
Balivage : consiste à repérer puis favoriser, dans un taillis, les plus beaux arbres (baliveaux) pour orienter le peuplement vers une production de bois d’œuvre, de valeur supérieure au bois d’industrie ou de chauffage produit par la gestion classique d’un taillis.
Dépressage : opération consistant à réduire la densité d’un semis en ligne ou d’un semis naturel en coupant les plants de pins maritimes les moins vigoureux et mal conformés au profil des plus beaux sujets.
Marquage : généralement effectué avant une éclaircie, un opérateur parcours la parcelle à exploiter afin de marquer les arbres à couper. Sa vision globale de chaque arbre lui permet d’identifier les sujets présentant des défauts ou des carences au profil des plus vigoureux et des mieux conformés.